idées de lecture : 7 livres à glisser dans sa valise pour l’été
Si vous avez envie de lire des romans autour d’héroïnes fortes, et sensibles, vous aimerez les suggestions du Colibry. Des livres d’été inspirants à dévorer allongé sur le sable ou alangui dans un transat… des romans plein d’émotions pour s’évader et profiter à fond des vacances… Sans oublier des suggestions en format poche pour les petites valises.
Préambule :
Héroïne : nom féminin
Femme qui fait preuve de vertus exceptionnelles, se dévoue à une cause. Et/ou principal personnage féminin (d’une œuvre, d’une aventure…).
Passez un bel été en compagnie des héroïnes Vinca, Louise, Madeleine, Summer, Daphné, Sophie, Violaine, Constance et Rachel !
Une suite de … Couleurs de l’incendie – Pierre Lemaitre
Si vous avez aimé Au revoir là-haut (prix Goncourt 2013) le livre et/ou le film, plongez-vous sans attendre dans Couleurs de l’incendie, le deuxième volet de la trilogie de Pierre Lemaitre.
Le pitch : la suite des aventures de la famille Péricourt…
« Février 1927. Le Tout-Paris assiste aux obsèques de Marcel Péricourt. Sa fille, Madeleine doit prendre la tête de l’empire financier dont elle est l’héritière, mais le destin en décide autrement. Son fils, Paul, d’un geste inattendu et tragique, va placer Madeleine sur le chemin de la ruine et du déclassement… »
Ce qu’en dit Le Colibry : un portrait de femme forte, une héroïne déterminée qui doit faire face à la cupidité de son époque, à la corruption de son milieu, à l’ambition et à l’adversité des hommes pour survivre et reconstruire sa vie.
La phrase à méditer : « Le chef de l’État était une sorte de navire de pêche suivi en permanence de nuées d’oiseaux qui se nourrissaient de son mouvement. »
Beach friendly … La jeune fille et la nuit – Guillaume Musso
J’ai commencé à apprécier Guillaume Musso lors de la lecture d’Un appartement à Paris sorti l’été dernier. Je me suis donc plongée avec enthousiasme dans La jeune fille et la nuit et je me suis régalée.
Le pitch :
Côte d’Azur – Hiver 1992
Vinca Rockwell, 19 ans, une des plus brillantes élèves de classes prépas disparaît par une nuit glaciale, alors que le campus de son lycée est paralysé par une tempête de neige.
Côte d’Azur – printemps 2017
Fanny, Thomas et Maxime, les meilleurs amis de Vinca autrefois inséparables se retrouvent pour une réunion d’anciens élèves qui devient le théâtre d’une pièce dangereuse où la vérité éclate peu à peu au grand jour.
Ce qu’en dit Le Colibry : un très bon polar, angoissant, bien rythmé, semé de pièges dans lesquels le lecteur tombe avec plaisir.
La phrase à méditer: « Tout le monde a trois vies : une vie publique, une vie privée et une vie secrète. »
Parisienne à Genève … Le beau monde – Laure Mi Hyun Croset
C’est l’histoire insolite, drôle et cinglante d’un mariage dans la bonne société Genevoise où la principale intéressée a disparu.
Le pitch : « Louise était partie à temps de la maison d’hôtes, mais elle n’était pas montée, vêtue de la robe qu’elle avait fait confectionner par un styliste de Calais d’après le modèle d’une création d’Yves Saint Laurent, dans le véhicule qui l’attendait. Elle avait quitté l’ancienne demeure du critique littéraire Albert Thibaudet en jean, chemisier et sandalettes, une valise à la main. Puis elle avait filé en taxi sur la route nationale. »
Ce qu’en dit Le Colibry : Louise a disparu…et pourtant c’est bien de Louise dont il s’agit dans ce roman. On apprend à la connaitre à travers le récit des amis, et proches invités au mariage. On découvre l’héroïne dans le récit des personnages qui expliquent chacun leur rencontre et leur lien avec Louise. Tout est une question de point de vue.
Laure Mi Hyun Croset en profite aussi pour égratigner ce beau monde, un témoignage de son incompréhension envers « des gens qui ont tout mais qui n’arrivent pas à se libérer et à jouir de la vie ».
La phrase à méditer : « Ils citaient souvent le mot célèbre de Flaubert à Maupassant : ce que vous m’avez apporté prouve une certaine intelligence, mais n’oubliez point ceci, jeune homme, que le talent – suivant le mot de Chateaubriand – n’est qu’une longue patience. Travaillez. »
De saison … Summer – Monica Sabolo
Si vous ne l’avez toujours pas lu, c’est le moment !
Le pitch : Summer, 19 ans disparaît lors d’un pique-nique estival au bord du Lac Léman. C’est un peu comme si le lac l’avait avalé. Benjamin son frère, un adolescent tourmenté, puis drogué, rêve de sa sœur disparue sous la forme d’une sirène aquatique, perdue entre deux eaux. Vingt-quatre ans plus tard, Benjamin se souvient et cherche à trouver la réponse à la question qui le mine depuis si longtemps : Summer est-elle vivante ou morte ?
Ce qu’en dit Le Colibry : un superbe récit magnétique, poétique et envoutant. On suit Benjamin pas à pas dans sa quête et ses souvenirs où s’entrecroisent ses parents, la vie dans la belle propriété au bord du Lac, les amis… On remonte avec lui le fil du passé pour trouver la réponse au présent.
La phrase à méditer : « … Le secret c’est de raconter une histoire à laquelle les gens ont envie de croire, n’importe laquelle. Les hommes ne veulent pas savoir, ils veulent croire, une fois que vous avez compris ça… »
Pour les petites valises … En poche
Manderley Forever – Tatiana de Rosnay
Le pitch : la biographie de la romancière britannique Daphné du Maurier.
Daphné a connu une jeunesse assez tourmentée. Elle aurait en effet préféré être un garçon et lorsqu’elle sera envoyée en pension à Meudon, au sud-ouest de Paris, elle tombera follement amoureuse d’une femme. Ça ne l’empêchera pourtant pas d’épouser quelques années plus tard Frederick Browning, le brillant officier qui commandera le 1er corps aéroporté britannique.
Daphné du Maurier est l’auteure de grands romans L’auberge de la Jamaïque, Rebecca, Ma cousine Rachel et aussi la nouvelle dont Hitchcock s’est inspirée pour réaliser Les oiseaux.
« Ce livre se lit comme un roman, mais je n’ai rien inventé. Tout y est vrai. C’est le roman d’une vie. » Tatiana de Rosnay
Ce qu’en dit Le Colibry : c’est vrai que se livre se lit comme un roman. Les fans de Rebecca seront ravis de se plonger dans ce récit inspirant et ravis de découvrir où Daphné du Maurier puisa l’inspiration de ses célèbres romans. Une vie riche, créative et une belle énergie !
À (re)lire Rebecca
À (re)voir après la lecture de la biographie le film Rebecca réalisé par Alfred Hitchcock, d’après le roman éponyme de Daphné du Maurier, Oscar du meilleur film en 1941.
La phrase à méditer : « Le rêveur est tout-puissant, son regard est un kaléidoscope coloré qui fait fi du présent (…) Impossible d’emprisonner un rêveur, il sait franchir les murs, déverrouiller les portes, chasser le poids des années. Le rêveur a tous les droits, le rêveur est libre… »
La part des flammes – Gaëlle Nohant
Le pitch : 4 mai 1897. Autour de l’épisode méconnu du tragique incendie du Bazar de la Charité, La Part des flammes mêle les destins de trois figures féminines rebelles de la fin du XIXe siècle : Sophie d’Alençon, duchesse charismatique qui officie dans les hôpitaux dédiés aux tuberculeux, Violaine de Raezal, comtesse devenue veuve trop tôt dans un monde d’une politesse exquise qui vous assassine sur l’autel des convenances, et Constance d’Estingel, jeune femme tourmentée, prête à se sacrifier au nom de la foi.
Ce qu’en dit Le Colibry : on ne voit pas défiler les pages de ce roman qui brosse le portrait de 3 femmes fortes et déterminées. Un roman pour voyager dans l’histoire très agréablement, et aussi un roman d’aventures avec rebondissements, et révélations…
La phrase à méditer : « Quand elle entendait dire que les romans étaient de dangereux objets entre les mains d’une jeune fille, elle ne protestait plus. Puissants et dangereux, oui, car ils vous versaient dans la tête une liberté de penser qui vous décalait, vous poussait hors du cadre.»
La fille du train – Paula Hawkins
Le pitch : Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train deux fois par jour pour aller et revenir de Londres. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe une jolie maison. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants qu’elle aperçoit derrière la vitre : Jason et Jess. Un couple qu’elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l’être par le passé avec son mari, avant qu’il ne la trompe, avant qu’il ne la quitte.
Mais un matin, elle découvre un autre homme que Jason à la fenêtre. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Quelques jours plus tard, c’est avec stupeur qu’elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu…
Ce qu’en dit Le Colibry : un thriller très bien construit et un suspens génial. Et aussi le portrait de 3 femmes face à leurs démons.
La phrase à méditer : « C’est ma faute. Je buvais déjà, de toute façon, j’ai toujours aimé boire. Mais je suis devenue plus triste, et la tristesse, au bout d’un moment, c’est ennuyeux – pour la personne qui est triste et pour tous ceux qui l’entourent. »
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